Le rapport de recherche « Dynamique du marché et perspectives de la chaîne d'approvisionnement maritime », publié par le CNA (2019), indique une augmentation de 14% de la production dans le secteur italien. Ce chiffre est encourageant par rapport à la crise industrielle qu'a connue l'Italie au cours des dernières décennies. Cette tendance a également caractérisé le marché français qui a enregistré une augmentation de 12,2% ces dernières années, comme en témoignent les données fournies par la Fédération des Industries Nautiques en 2018. Toutefois, la croissance enregistrée dans les deux pays s'est accompagnée d’une demande croissante de personnel qualifié capable de répondre aux besoins du marché. Pour la raison indiquée ci-dessus, des cours de formation, d'orientation professionnelle et de motivation sont nécessaires pour développer les compétences professionnelles et soutenir l'emploi dans ce secteur. Ces parcours devaient être construits en fonction des besoins réels des entreprises de navigation de plaisance, de leurs besoins en formation et surtout en renforçant les expériences de succès qui ont favorisé l'inclusion de personnes qualifiées dans le secteur, apportant, de préférence, innovation et développement.

Le projet Med New Job (MNJ) entend donc collecter les expériences de succès ou les « bonnes pratiques » développées dans les territoires transfrontaliers, qui n'ont pas toujours été partagées et rendues accessibles à tous, dans le cadre de l'analyse des profils professionnels présents dans le secteur, l'évaluation des compétences des bénéficiaires des projets développés, la création d'entreprises, la délocalisation professionnelle et enfin le transfert d'innovation. Les expériences seront partagées avec les partenaires du projet et les parties prenantes. Afin de promouvoir les synergies entre les acteurs du projet, un "Observatoire participatif" a été créé en mars 2019. L’organe, dans le contexte des différentes chaînes d’approvisionnement de la mer, traite de l’orientation diagnostique, de l’équilibre et de l’empowerment des compétences, de l’autoentrepreneuriat et de l’entreprise sociale, de la pré-incubation pour la création d’entreprise, des spin-off et des start up, des crises d’entreprise et des services d'outplacement, management/workers buyout et enfin des processus de relocalisation. Lors des réunions organisées périodiquement, l’Observatoire sera en mesure de partager les bonnes pratiques, de connaître l’état de l’art dans le secteur, bénéficier des résultats obtenus, de reproduire les expériences identifiées et de définir de nouveaux projets qui renforceront les expériences vertueuses.

Toutefois, les expériences diversifiées produites et l’absence d’un système partagé et accessible de collecte de bonne pratique oblige les partenaires à utiliser :

1. une définition commune du concept de bonne pratique ;
2. une méthodologie adéquate pour l'analyse et la recherche de bonnes pratiques
3. des outils opérationnels pour collecter les bonnes pratiques ;
4. l'identification d'un domaine informatique spécifique pour la collecte et le partage des bonnes pratiques et des besoins professionnels et de formation.

Afin de faciliter la collecte et le partage d'expériences, les partenaires des régions impliquées pourront intégrer ce rapport en identifiant et en décrivant à l'aide d'une méthodologie commune, présentée ci-dessous, les bonnes pratiques développées dans les régions impliquées dans ce projet et en fournissant les noms des entreprises qui représentent des cas vertueux dans le secteur, capables de former et d’accompagner de nouveaux professionnels, de promovoir la création de nouvelles entreprises également par le biais de Management/workers buy out, spin off et / ou de transfert d’innovation.

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